Du départ à l’arrivée
Pour commencer, nous avons dû préparer nos valises en ne mettant que le strict minimum (pas de nourriture ni de boisson et poids réglementé à 28 kg). Nous n’avons pas pris beaucoup d’habits, car on nous avait prévenus que ceux que nous porterions ne seraient pas assez chauds. Nous avons donc prévu un budget pour acheter des vêtements qui pourraient nous tenir chaud sur place.
J’ai dû partir plus tôt du cours de vendredi après-midi pour pouvoir prendre mon train. Il était à 17h, mais il fallait que je récupère ma valise chez moi et que je débranche l’électricité.
Après 25 minutes de marche, nous sommes enfin arrivés à la gare Saint-Jean, notre première étape de ce voyage et notre premier train.
Sans encombre, nous sommes arrivés à 19h à la gare de Massy TGV pour prendre un autre train en direction de la gare de l’aéroport Charles de Gaulle. Nous sommes arrivés à 21h au terminal 2 de l’aéroport. À ce moment-là, nous étions épuisés et ne savions pas comment sortir de la gare, un véritable labyrinthe.
Nous avons donc dû prendre un taxi qui nous a emmenés jusqu’à notre hôtel (nous savions qu’il nous arnaquait, mais nous nous en fichions, nous voulions juste dormir). Après avoir payé trois fois le prix d’un Uber, nous nous sommes installés dans cet hôtel que nous ne recommandons pas du tout. La chambre était sale, minuscule, sans eau chaude, avec de grosses araignées partout, et absolument pas sécurisée (nous avons dû caler nos valises devant la porte pour empêcher quelqu’un de l’ouvrir). C’était une très mauvaise expérience, et nous n’avons finalement pas pu nous reposer avant le grand départ.
À 5h du matin, nous sommes partis de l’hôtel pour rejoindre un chauffeur Uber très sympathique. Il nous a emmenés tranquillement à l’aéroport, ainsi qu’à notre terminal (le 3), qui est l’un des plus calmes. Le trajet nous a coûté bien moins cher qu’avec le taxi.
À l’aéroport, nous avons demandé à un agent de sécurité comment tout se passait, et il nous a expliqué qu’il fallait attendre jusqu’à 7h pour enregistrer les bagages. Nous nous sommes donc installés chez PAUL pour prendre un petit déjeuner et un café. Ensuite, nous avons enregistré nos bagages avec nos passeports et les avons fait peser.
Après cela, nous avons déposé nos affaires personnelles dans un bac pour les faire passer au rayon X et avons franchi les portiques de sécurité.
Nous avons ensuite attendu jusqu’à 9h20 pour l’embarquement de notre avion. Pendant ce temps, nous avons visité les boutiques et avons été choqués par les articles en vente (parfum, alcool, cartouches de tabac, cigares…). J’avais déjà l’impression de ne plus être en France.
Vers 9h30, nous avons pris une navette jusqu’à notre avion et avons enfin pu embarquer. Je m’attendais à un avion plus grand et moins compact, mais nous avons eu la chance de rencontrer une Québécoise vivant à Québec, qui nous a donné des conseils pour visiter la ville.
C’était mon premier vol, et j’avais entendu beaucoup d’avis divergents concernant le décollage. J’ai été surprise de ne rien ressentir au moment du décollage et, au contraire, d’éprouver une joie en voyant la terre et la mer depuis les airs. C’était une magnifique découverte, et je suis très heureuse que tout se soit bien passé après ces 7 heures de vol (malgré quelques turbulences près de Paris).
Nous avons eu la chance de survoler l’Angleterre, l’Irlande et, bien sûr, le Canada. À l’extérieur, la température ressentie était de -45 degrés, tandis qu’à l’intérieur, il faisait plutôt chaud et nous avions assez soif. Heureusement, les hôtesses de l’air servaient des boissons rafraîchissantes ainsi que des repas lorsque nous avions faim ou soif (ils proposaient même du vin rouge et du vin blanc). La nourriture était plutôt bonne, bien mieux que ce à quoi je m’attendais, et j’ai pu tout manger.
Nous sommes arrivés à 11h (heure du Canada) et 17h (heure de la France) avec de l’avance. Après 7 heures de vol, nous étions contents de pouvoir enfin nous lever et marcher à nouveau. Nous sommes d’abord allés récupérer nos valises, puis nous devions passer à la douane. J’ai été reçue par une agente de la douane qui m’a posé des questions sur mon stage, la raison de ma venue, ainsi que sur mon école, etc. Après mes réponses, elle a décidé de me délivrer mon permis de travail et d’autoriser le permis de séjour pour mon conjoint. Nous avons ainsi pu quitter l’aéroport sous un soleil éclatant.
Nous avons commandé un Uber pour nous rendre à notre Airbnb. Le chauffeur ne parlait pas un mot de français et s’exprimait en espagnol, ce qui a rendu la communication difficile. Nous avons rapidement remarqué qu’en Amérique du Nord, la façon de conduire et les passages piétons sont très différents (ils roulent assez vite, il y a plus de grosses voitures que de petites, et les feux tricolores ne fonctionnent pas du tout de la même manière…). Après 20 minutes de trajet, le chauffeur nous a déposés devant notre Airbnb.
Je suis montée la première dans l’appartement, qui est assez particulier. La porte principale n’est pas fermée, seule notre porte l’est. Nous devons emprunter des escaliers sinueux pour atteindre notre entrée. Avec la clé, nous avons pu ouvrir la porte, et l’appartement s’est avéré bien plus grand que le nôtre en France. Je vous laisse découvrir tout cela à travers ces photos :
Après cela, nous nous sommes endormis à 15h et nous nous sommes réveillés à 4h du matin sans pouvoir nous rendormir. Le décalage horaire se faisait déjà sentir…
Bonjour Laeticia,
Ravie de vous savoir bien arrivée et bien installée après ces péripéties, cela fait partie du voyage de formation !
Maintenant que l’aventure en stage commence et que celle-ci vous apporte de nombreuses découvertes et questionnements professionnels pour la suite de cette expérience de mobilité au Canada.
A bientôt ….
Bonjour Laeticia, comment allez-vous maintenant bien équipée et couverte pour affronter le froid canadien ? J’ai hâte de lire la suite de vos aventures de stage et quotidiennes à Québec. Saviez-vous que la ville de Bordeaux était jumelée avec celle de Québec ? Vous me préviendrez une fois votre Blog mis à jour. Faites bref mais efficace sur ce que vous faites et vivez ! A très bientôt et bonne continuation.